APS – Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf considère le Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’Éducation et la Formation (CCAK-EF) comme une initiative privée remarquable, évoquant la volonté de l’État d’accompagner la structure.
“Nous sommes venus aujourd’hui pour voir comment l’État peut soutenir cette initiative privée remarquable. Les investissements réalisés ici par le khalife des mourides et les talibés représentent un service public. L’État souhaite participer à ce service public de l’éducation et de l’enseignement supérieur,” a déclaré le ministre.
Il intervenait à l’issue d’une visite au CCAK-EF en compagnie des autorités administratives de la région et de plusieurs responsables de son ministère.
Abdourahmane Diouf a été accueilli sur les lieux par le président du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, ainsi que par des enseignants et des étudiants.
Il a eu droit à une visite des nouveaux chantiers engagés pour la construction de salles de classe, de l’Institut du Coran, de restaurants, du rectorat, des auditoriums, etc.
Le ministre a souligné l’importance d’une normalisation des institutions éducatives. D’habitude, a-t-il relevé, les institutions qui ne sont pas dans les curricula classiques de nos universités restent plus ou moins dans l’informel, a-t-il rappelé.
Il a par ailleurs évoqué la possibilité pour que l’État envoie des étudiants au CCAK-EF en subventionnant leurs études.
Il a estimé qu’une solution doit être trouvée pour que cette université ait ses propres enseignants, payés par l’État si nécessaire. C’est une forme de contribution, a-t-il affirmé.
Abdourahmane Diouf a annoncé la mise en place, d’ici à la fin du mois d’août, d’un comité technique entre l’université et le ministère de l’Enseignement supérieur.
Dans le cadre de ce comité, dit-il, toutes leurs demandes et doléances seront examinées, sachant que certaines peuvent être prises en charge par l’université elle-même.
L’État est ainsi prêt à participer au développement de cet enseignement, a-t-il insisté.
Après cette réunion technique, assure-t-il, l’État reviendra avec des propositions concrètes pour permettre à cette université de continuer sa montée en puissance.
Serigne Ahmadou Badawi Mbacké, président du complexe, a remercié le ministre pour sa visite et son soutien. « La présence du ministre aujourd’hui est un encouragement pour nous tous. Elle montre que notre travail est reconnu et apprécié au plus haut niveau », a-t-il affirmé.
Il a salué l’intérêt que le ministre porte au rayonnement du savoir et de l’enseignement.